ZOOM ET FOCUS SUR LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE.

06/02/2011

RENCONTRE AVEC BASIA EMBIRICOS



LE 5 JANVIER DERNIER L'ECLECTIQUE BASIA EMBIRICOS M'ACEUILLAIT DANS SA GALERIE DU MEME NOM POUR UNE ENTREVUE PASSIONANTE. DE SES DEBUTS DANS LE DESIGN D'OBJET JUSQU'A SON TRAVAIL ACTUEL DANS SA GALERIE PHOTO, PARCOURONS ENSEMBLE LA VIE DE CETTE FEMMME AUX MULTIPLES CASQUETTES.

© Sophie Colombani

Comment êtes vous passée de l'édition d'objet d'art au métier de galeriste?


C'est assez complexe, j’ai fait les beaux arts et l'école de cinéma en Pologne il y a très longtemps,
Je préfère m'occuper des autres que m'occuper de moi même. C’est un choix personnel et tous les dix ans je change de rayon d'action sur mes choix .Il ya des choses qui nous poussent à changer. Au moment ou j’ai ouvert la galerie ici avec INES de la Fressange au départ, c’était parce qu’il y avait une grande crise dans le milieu de l’édition des objets. Les musées ont très bien compris qua lieu d’acheter chez les éditeurs indépendants comme nous, il était préférable qu’ils s'occupent de l'édition complètement et surtout qu’ils fassent fabriquer en chine.
J'étais distribuée en France par la réunion des musées nationaux, qui nous offrait 27 points de vente au minimum.
Nous vendions au Metropolitan Museeum, au Guggenheim, au Texas, en Italie, enfin bref, partout!
Mes productions étaient des petites séries faites soit en France soit en Allemagne.
Je faisais les choses que les autres ne faisaient pas, par exemple, on reproduisait des dessins de Picasso
sur des verres bombés, une technique toute particulière que j’ai trouve en France avec les maitres verriers.
Si nous faisions des bougies, toujours avec une reproduction d’un dessin de Picasso, c’était fait à Grasse.
Donc notre travail était des petites séries de qualité. Et arrive la globalisation du marché, globalisation des fabrications, qui on fait que ceci n'avait plus de chance, économiquement. Avec un produit fabriqué en Europe, il faut que ce soit impérativement fabriqué en Chine. Dans tous les musées du monde, vous trouvez les mêmes objets, carnets, mugs, stylos etc. dans tous les musées de France et Navarre.
Plus encore, on a standardisé la manière d'exposer les choses, ce qui fait que depuis quelques années, les boutiques des musées sont devenues beaucoup plus tristes qu'elles ne l'étaient au départ. Ceci m'a intéressé pendant dix ans, j'étais dans toutes les foires et boutiques, et au fur et à mesure
ca a commencé à ne plus être intéressant du tout.



Il y avait un besoin d'indenté propre dans votre travail?


Oui absolument, mon travail n'avait plus de sens. Lors de l’exposition Picasso érotique, nous avons
Imprimé, trouvé des dessins de Barcelone lorsqu’il était étudiant, il allait dans les bordels, il faisait
des dessins très osés, donc nous avons fait un petit carnet avec les dessins imprimé de manière minuscule. Dans la boite nous avions mis une loupe grandissante. Nous sortions des objets hors du commun ou il y avait tjrs une petite astuce, quelque chose en plus et surtout de la qualité.
Ce genre de produits n'avaient alors plus raison d'être dans ce contexte.
Donc a partir de la je me suis demandé ce que j'allais faire, j’ai travaillé beaucoup pour le design, l’architecture, pour finalement trouver ce local. Le Design, je ne pouvais pas poursuivre car c’était petit, et le design demande beaucoup plus de place que ma galerie actuelle et de stock. Comme je travaillais aussi dans la mode auparavant et que je connaissais tous les photographes, j'ai pensé à la photo.
J'ai donc commencé à regarder, qui fait quoi, comment les gens font etc.
Ce lieu est une boutique, il y a un raisonnement et une logique de boutique. Ce qui est important dans une galerie c'est de vendre. Les institutions c’est très bien parce que ca nous apporte et la notoriété et vaguement quelques profits financiers, mais la vérité mensuelle est qu'il faut que ca tourne, que les gens viennent etc.
Il faut avoir une habitude de communiquer, si vous ne communiquez pas ca n'est pas la peine. Il y a une telle quantité de choses a Paris et dans le monde, que communiquer et trouver la direction de la galerie pour bien définir quel genre de clients vous souhaitez avoir et quels genre d’artiste vous montrez. C'est très difficile pour moi car je suis quelqu’un d'extrêmement éclectique, beaucoup de choses m'intéressent, j'ai du mal à m'astreindre a une voie. Je fais des choses qui souvent déroutent les gens, mais à la fin je me retrouve parce que c'est ma manière de fonctionner même si c’est compliqué.
© Sophie Colombani


Vous présentiez Blezinger il ya peu de temps comment choisissez vous les artistes ?


Blezinger m’intéresse parce qu’il fait quelque chose qui n’est pas encore fait.
Donc ce qu’il fait que j’expose des stars mais aussi j’ai une tendance d’exposer des jeunes
Donc chaque fois c’est la bataille car il faut au moins trois à cinq ans
pour lancer un nouveau photographe, ca demande beaucoup de présence d’insistance d’accompagnement. Marc bezinger est très intéressant car il vient du théâtre et du cinéma et ce qui m’intéresse dans son travail, c’est qu’il utilise les technologies qu'il est le seul à utiliser. Il fait des photos classiques, tirage baryté, papier baryté qu’il compose avec Photoshop sur son ordinateur en partant de sa bibliothèque personnelle
C'est très foisonnant et riche. Mais là ou il est vraiment très bien c’est lorsqu'il traduit cela en
Halioscopie qui sont des images en relief. Le baroque qui peut paraitre suspect dans le tirage classique ou Au moment où tout le monde manipule les photos dans tous le sens, quand c’est associé avec cette technologie qui a ma connaissance aucun artiste n'utilise aujourd’hui, ca devient autre chose.




Vous choisissez donc pour la rareté d'un travail ou il y a d'autres raisons?


He bien pour moi c’est toujours le coup de cœur, quelque chose qui me touche ou quelque chose
qui m'interpelle.


Ces choix sont donc profondément propres à vous même et votre ressentiment?


Toujours, c'est un choix personnel, je ne partage la galerie avec personne.  J’ai mes échecs et mes triomphes toute seule.
Juste a coté, Valérie Anne a ouvert un espace. Ceci est une sorte de synergie entre deux galeries.


Pratiquez-vous la photo vous-même?

Non pas du tout,  j'ai été peintre dans l'abstraction géométrique mais pas de photographie. Je fais des photos de familles comme tout le monde, mais ca n'est pas mon truc a moi.


A ce jour on voit une sorte de retour à l'ancien, la lomographie, l'argentique etc. Selon vous, l'avenir de la photo va plutôt se diriger vers les nouvelles technologies numériques, ou justement revenir à ses sources ?


Les deux mon capitaine! Elle va s'enrichir, je pense que l’on va tt mélanger. C'est comme partout,tout devient globale. Il ya cette vague de fascination de manipulation numérique en ce moment, mais il y aura d’autres choses en parallèle, c’est difficile de dire qu’il y aura une tendance dans la photographie moi je pense que ça va complètement exploser, on sent que ça commence à nous envahir, on a du mal à faire de vrais choix, car il ya beaucoup de choses, beaucoup trop.


D'autant plus que de plus en plus de personnes font de la photographie, avec l'omniprésence des Smartphone par exemple?

Tout le monde va faire de la photographie, mais tout le monde écrit, ca ne veut pas dire que tout le monde va écrire un roman, tout le monde dessine mais n'est pas forcement un artiste.
Ca va être un éclatement, comme l'époque est de plus en plus individualiste et elle en crève quelque part.
On découvre que finalement en groupe on n’est pas si mal et on peut obtenir plus de choses et qu’on a besoin de ce coté grégaire, on a besoin de sentir l'autre. J'ai connu cela dans ma jeunesse communiste, nous étions tjrs en groupe et on en tirait une certaine satisfaction, maintenant vous avez les groupes de méditation, les groupes de travail, les groupes de collectionneur. Donc si vous voulez il y a toujours cette balance, quand on va trop loin dans la solitude, dans l'isolement.
Je pense que pour la photographie ca va être pareil, chacun va bricoler dans son petit coin et après il y aura des tendances qui vont se dégager, je pense qu'il ya cette étape individuel
qui est importante à traverser, et qui est très difficile. Essayer de faire quelque chose alors que trois millions de gens le font en meme temps.
Là par exemple pour des gens qui font des études pointus comme à l'ICART, ou vraiment on les pousse comme des chevaux à l'obstacle, ca se rétrécit de plus en plus car après quel est la reconnaissance? Qu’est ce qui est original ou pas?
La difficulté de faire quelque chose qui soit original a ce point la, on n’est pas Basquait qui veut.
Alors je me pose la question, est ce que l'on aura pas le retour de choses beaucoup plus classiques genre 18ème, ou la dextérité d'une main sera quelque chose de tellement rare et tellement extravagant que ce sera très prisé. Il y avait tout une époque ou, dessin réaliste ou peinture réaliste, ca n'intéressait personne. Maintenant il ya des salons de dessin qui s'ouvrent un peu partout, peut être il ya un retour a cette espèce de chose classique.
 


On pourrait faire référence a Benjamin Renoux qui a gagné le concoure de la Fiac cette année grâce a ses photos qu'il retravaille ensuite a la peinture dans ce cas là ?


Oui, c'est exactement ce dont nous parlions, cela devient un média. Pourquoi ne pas profiter de cela?
C'est un peintre, un vrai peintre. Je pense que c'est comme partout, d'une part il y a cette uniformisation des techniques, tout est offert, tout le monde peut utiliser la photo mais il y a un moment ou ca se gâte. Il faudrait comme dans le travail de Benjamin qui a quand même une pate, un discours, il faut qu'il y ait quelque chose de plus.

© Sophie Colombani




Sophie Colombani

www.galeriebasiaembiricos.com/

www.galeriebasiaembiricos.com/basia-6-7-Mark_Blezinger

www.blezinger.com

05/02/2011

LES EVENEMENTS MAJEURS DE LA PHOTOGRAPHIE EN 2010



2010 est un grand cru pour la photographie. Marylin s'est envolée à 169000euros, alors que Larry Clark à déclenché la polémique de l'année. Loin des mondanités, de grands témoins nous ont rapportés les tumultes du monde. Fréderic sautereau en Haïti, Kai Wiedenhöfer et ses photos de Gaza au Musée d'Art Moderne de Paris. Enfin des auteurs, Raymond Depardon en tête ont replacés la photographie de paysage sur le devant de la scène.


 Novembre, la biennale, le mois de la photo fête ses trente ans.
 Décomplexé, le medium s'affiche aujourd'hui en pleine lumière. En un mois les cinquante expositions Parisiennes ont fait le plein. La photographie est désormais aux yeux des gens un art de proximité et un art populaire.
En Novembre toujours, Christie’s à battu des records Avedon a franchit la barre des cinq millions d'euros. New-York, les négatifs retrouvés de Robert Kaplan ont fait vibrer tous les fans de grands reporters. A Los Angeles, le gourou de la couleur William Eggleston à dévoilé sa recette de vieux sage de la photographie au County Museum of Art.
A la mairie de Paris on s'offusque des photos de Larry Clark, l'exposition "Kiss the Past Hello » sera interdite aux moins de dix huit ans.
A Berlin c'est Jonas Bendiksen qui expose les bidonvilles du monde au C/O.
En France de nouveau Mick Jagger est cette année la star des "Rencontres d'Arles".
2010 était aussi pour la photographie l'année du paysage, le genre, réputé austère remporte un franc succès avec pour évènement phare la France de Raymond Depardon à la Bibliothèque Nationale.

 Sur les pas de Cézanne, Jean Christophe Ballot retourne aux sources du regard à la Galerie Beckel Odille Boïcos ( Paris, Bastille).
Les photographes nous aident à mieux voir le monde, merci à eux.


Sophie Colombani

www.christies.com/
www.mep-fr.org/moisdelaphoto2010/fr/

ZOOM SUR TROIS PHOTOGRAPHES CONTEMPORAINS

Larry Clark le malvenu

L’exposition de la discorde, celle du photographe Larry Clark au musée d’art moderne de paris, 200 photos et un film consacré à l’adolescence et à ses dérives mais qui, justement ne pourront pas être vue par les adolescents.
Scènes d’amour entre adolescents, nudité, armes à feux, drogues, prostitution, autant de thèmes qui ont inspiré Larry Clark des années 70 à 2006. Des scènes crus et des personnages jusqu’alors peu représentés en photographie. Intrigué par l’adolescence au point d’y consacrer quarante années de photographie, Larry Clark s’est aussi fait connaitre en tant que réalisateur a partir de 1995 avec Kids, Bully, ou encore Ken Park. Il y a trois ans l’artiste avait déjà exposé à Paris sans aucune restriction. L’interdiction de cette rétrospective aux mineurs fait donc polémique, Larry Clark s’est dit choqué.
Des skateurs de New-York aux ghettos latino de Los Angeles, Larry Clark nous emmène sur les traces de la marginalité. Des scènes dérangeantes inspirées de la culture de la rue et du rock, loin des clichés de l’Amérique puritaine.

www.larryclarkofficialwebsite.com/



 André Kertesz et ses petits rien

Le promeneur André Kertesz a parcouru un siècle de photographie, Brassaille, Doisneau, Bresson sont nés après lui et le considérait comme un maitre, « nous lui devons tous quelque chose » disait de lui Cartier Bresson. Très tôt André Kertesz place un appareil photo entre lui et la réalité. Hongrois d’origine, ensuite émigré en France et aux Etats-Unis, il se sent partout un étranger. On retrouve avec ses « Piétons dans la ville » et ses « Face à face » transformés ce sentiment de solitude. Extraite d’un fond de prés de 600 clichés, 300 photographies sont présentés en ce moment au Jeu de Paume. C’est la première rétrospective consacrée à ce photographe majeur qui affirmait vouloir rester un amateur et qui jeta un regard sensible sur les « petits rien » de l’existence. 30 juin au 27 septembre 2009 dernier, Parr exposait au Jeu de Paume, cette exposition était originale car elle allait au delà du travail de Martin Parr en dévoilant tout l’univers artistique de ce grand photographe.
http://www.jeudepaume.org/




 Martin Parr, quand la photo prend la parole

Martin Parr est un photographe documentaire. Chaque image raconte une histoire. Journaliste, photojournaliste mais pas seulement. Il travail au flash, autrement dit le travail de la lumière semble ne pas l’intéresser. Pourtant, certaines de ses photos sont plus proches d’un tableau que d’une photographie, il mélange l’esthétique au récit. Ce n’est pas la forme de la photographie qui l’intéresse, c’est une personne qui appartient autant au monde de l’art qu’au monde de la presse puisqu’il est simultanément chez Magnum et dans des galeries d’art.
Martin Parr est fasciné par le banal, en 2008, il travail sur dix villes Anglaises pour le journal «The Guardian ». Il prend du recul et transcende la vie quotidienne de ses compatriotes.
Depuis son plus jeune âge, Martin Parr est aussi collectionneur, il est attiré par les objets éphémères et kitsch. Mais encore plus que les objets souvenirs, il aime collectionner les livres de photo, pour lui c’est une forme d’engagement. En faisant cela il considère que s’il ne fait pas ce travail d’archive de livres photos, personnes d’autres ne le fera.

www.martinparr.com/


Sophie Colombani

Images libres de droit
                                                                                                                                                                                  

CINQ QUESTIONS A ERIC TABUCHI

Eric Tabuchi






-Avec quel type d’appareil photo travaillez-vous?


Ca évolue avec le temps. En ce moment j'utilise un Canon D5 mark 2.

 
-Vous considérez vous comme un artiste, un photographe ou les deux sont en corrélation pour vous?


 Comme un artiste utilisant la photo et bien entendu il y a un dialogue entre c'est deux "postures" supposées.


-Pouvez vous me parlez de la photo que vous avez prise la plus artistique selon vous ?


 Ma photo la plus artistique... voilà une question qui mérite réflexion. Comme je travail sur un principe de série et que j'adopte plutôt un point de vue objectif, je ne penses pas pouvoir répondre clairement par "voici ma photo préférée".
Je constitue des ensembles en fait.




-Que pensez-vous du marché de l’art contemporain actuellement ?


En vérité, je n'en pense pas grand chose..


-Achetez-vous des revues photo? Si oui, lesquelles et pour quel raison?
non, je n'achète pas de revue photo.

http://www.erictabuchi.fr/

CINQ QUESTIONS A GAUTHIER CHASTENET DE GERY

Gauthier Chastenet de Gery






-Avec quel type d’appareil photo travaillez-vous?


En grande partie avec du nikon D2X ou nikon 3D , et je ne me sépare jamais de mon D70X
j'utilise egalement des apareil agrentil en tout genre ( le plus souvent un olympus compact).




-Vous considérez vous comme un artiste, un photographe ou les deux sont en corrélation pour vous?

Je me décrirais plus comme un photographe qu'un artiste dans la mesure ou les sujet que je traite sont souvent lié a des commandes d'entreprises ou de magazine , toutefois la photographie est pour moi un art et les deux peuvent être en pafaite corrélation.


-Pouvez vous me parlez de la photo que vous avez prise la plus artistique selon vous ?


Une photo prise au zoo de Sydney , elle pourrait être vite considérer comme une photo animalière , mais je trouve que les éléments la compose lui donne une force et une dimension artistique que l'on ne note pas au premier coup d'œil.


-Que pensez-vous du marché de l’art contemporain actuellement ?

Il est très loin de mes préoccupation journalière et me laisse quelques peu indifférents , je souhaiterais parfois que les prix des artistes que j'aime en soit pas aussi elever , je pourais alors avoir une plus jolie déco chez moi.




-Achetez-vous des revues photo? Si oui, lesquelles et pour quel raison?

Je n'achète pas de revue photo , mais je suis un grand consommateur de blog photo.

http://medjones.carbonmade.com/
http://myspace.com/medaplaya/

03/02/2011

LA PHOTOGRAPHIE ET LA PRESSE



De nos jours, selon les villes, les quartiers et les librairies on trouve toujours un espace réservé à la presse spécialisée dans la photo. C'est dans les grandes villes et évidemment la capitale que l'on trouve un panel plus large.
Les magazines photos se scindent en plusieurs catégories, il ya les magazines spécialisés dans l'usage d'un appareil, orienté technique photo, sans comparatifs de matériel avec de nombreuses explications et clarifications pour les débutants. Ceux qui parlent en général de la photo et son actualité avec des articles Enfin, une dernière catégorie, assez fraiche et nouvelle ou le magazine photo est un support comparable à un portfolio. Ce dernier type de magazine présente des pages vierges de textes et foisonnantes de photos. Si l'on devait en nommer un dans cette catégorie ce serait "De l'air". En terme de prix, on oscille entre 4,90€ ( Réponse photo, Photo) et 6€ ( Compétence Photo) et en terme de pages une moyenne de 150 pages. La presse en général et plus particulièrement la presse spécialisée subissent l'arrivée des nouvelles technologies. De ce fait ca n'est pas un marché en hausse mais plutôt stagnant voir en baisse. Focus sur quatre figures de proue de la presse photographique.

© Sophie Colombani



L'un des magazines phare de la presse photo en France est Chasseur d'images. Ce mensuel, qui se vend sous plusieurs formes notamment le format Pocket s'adresse à un public qui maitrise déjà les fondements de la photo. Rubriques pratiques et techniques, concours test et petites annonces, le tout adressé à un public averti en photo.


Compétences Photo, est un bimestriel dit "technique" vendu au prix de 6€. Il cible les débutants et amateurs de photographie. Tout est expliqué de manière précise et facile à comprendre, idéal pour l'initiation. Compétence photo écrit beaucoup sur le numérique, mais l'argentique n'est pas en reste. Le journal s'organise en 5 grandes rubriques, pratique, actualités, matériel et concours.




Pour 5,50 € vous pourrez vous procurer Déclic Photo, magazine ciblant tous types d'utilisateurs d'appareils photo. C'est dans ce magazine que vous trouverez le moins de publicité. On peut y lire des tests de matériel ainsi que des avis sur des logiciels La partie "Confidences de pros" aborde des thèmes précis, avec un concept spécifique : des prises de vues réalisées par des professionnels qui font eux même leur critique. C’est dans ce magazine que vous trouverez le plus de réponses à vos questions sur la photo.Tous les mois, une rubrique "Pratique" est également proposée. De quelle manière développer ses photos, les corriger etc. Ceci étant expliqué étape par étape de manière simple.



Le magazine Photo dont la ligne éditoriale s'adresse à un public de pros, se revendique plus « culture » que technique. Ce mensuel n'est pas écrit pour enseigner la photo, mais viserait plutôt les tendances du moment. A l'intérieur, arrêt sur images, technique, actualité, fiche recette et entretiens.
Le meilleur pour la fin, le magazine Réponse Photo élu meilleur magazine de passions 2010.Il cible les novices, débutants et pros avec quatre grandes rubriques. Tout d'abord l'actualité photo, expositions, nouveautés, livres consacrés à la photo. Ensuite vient la partie concours, une des parties les plus importantes de ce magazine car elle met en lumière l'interaction entre le lecteur photographe et le magazine. La partie Esthétique présente un nouveau regard sur le travail d'un photographe et enfin le matériel, avec des tests et des articles de fond très ciblés. Tout ceci pour 4,90€ euros tous les mois.


Sophie Colombani

www.chassimages.com/
www.competencephoto.com/
www.declicphoto.fr/
www.photo.fr/